Défense contre la mer (II). Digue sud du havre.

Défense contre la mer (II). Digue sud du havre.

Devant ces protections de haute technicité et de haute efficacité (il est certain que le mer au plus haut, va sagement s’arrêter devant les sacs sans songer à les contourner …). A la place des riverains dont les maisons sont en contrebas, on ferait prières à Neptune d’avoir la courtoisie de bien vouloir retenir ses flots, surtout lors de la marée de 119 du 21 mars 2015.

Défense contre la mer (I). Digue sud du havre.

Défense contre la mer (I). Digue sud du havre.

Dans le prolongement de l’article « Les pleurnichards », ici photo (avec la précédente) montrant comme il a été décrit, l’importance et sans aucun doute l’efficacité des défenses installées contre le risque de submersion de la digue sud du havre. On laissera chacun se faire sa religion sur le sérieux de ses travaux…

Amnésie.

Devant les photos de plusieurs cabines de la plage de Carteret dans un triste état (voir les documents ci-après) on se souvient d’un temps où celles-ci, pour leur grande majorité, allaient passer l’hiver à l’abri dans quelques jardins, quelques prairies ou quelques cours de maisons, bien en retrait du rivage.

Aux alentours de la Toussaint, les cabines quittaient la plage pour n’y revenir que vers Pâques.

Nos anciens qui, comme chacun sait, étaient des demeurés ignares et n’avaient pas pour les guider quelques phares de la pensée contemporaine, craignaient les éléments et tout particulièrement la mer et la respectaient.

A cet égard, a-t-on vu leurs anciennes habitations érigées juste au bord de l’eau, en plein vents dominants, face aux coups de chien de suroît ? Bien sûr que non ; nos anciens capitaines de navires et leurs matelots, les pêcheurs avaient leurs habitations plutôt rue du Val ou des Ormes que sur le front de mer …

Sans doute qu’édifiés par quelque « Saint-Jean bouche d’or » et autre bonimenteur au petit pied, les propriétaires des cabines carterétaises les ont cru bien à l’abri des intempéries hivernales les plus rudes et les ont laissé (et les laissent) face aux fureurs de l’océan, juchées sur les prétendus indestructibles et inaccessibles remparts, construits par l’homme. On en sait le résultat.

Mais qu’importe, les inévitables et conséquentes réparations sur les cabines de la plage feront le bonheur des menuisiers, charpentiers et constructeurs locaux. Tout se paie, tôt ou tard.