Chacun peut constater quotidiennement l’état avancé de dégradation d’une large part du réseau de voirie de Barneville-Carteret. Hormis les routes empruntées par le « Tour de France » et dont la réfection a été financée par le Département, l’état de la voirie communale est honteux et véritablement indigne d’une station de tourisme classée. A titre d’exemple, peuvent être cités : le boulevard maritime à Barneville-plage, la route d’arrivée à la plage de Carteret, la rue du Bocage encore à Carteret, la rue de « le dessous du bourg » avec la desserte du gymnase, au bourg de Barneville, etc, etc. On pourrait multiplier sans difficulté l’énumération, une bonne partie du réseau y passerait.
On ne compte plus les trous, les fondrières, les ornières, les affaissements d’asphalte, les longueurs de couche de roulement arrachées, la sous-couche de cailloux apparente, l’herbe folle qui prospère sur la partie médiane, le « patchwork » des revêtements, etc, etc.
Pour une station touristique dont on fait des gorges chaudes et pour laquelle est revendiqué le siège de l’office de tourisme d’agglomération, ça fait plutôt désordre.
Et tant pis pour les résidents permanents qui doivent se livrer, en voiture, à un véritable gymkhana s’ils souhaitent éviter d’être trop secoués, voire d’abîmer leur véhicule ou encore aux piétons qui, délaissant des trottoirs incertains et rares, s’aventurent, au risque de chutes ou de chevilles foulées, sur une chaussée sérieusement dégradée.
Mais que tous les naufragés des rues barnevillo-carterétaises se consolent, il pourront bientôt profiter d’un parc à « planches à roulettes », aux pistes parfaites et lisses qui aura coûté entre 200 et 300.000 euros ; argent qui aurait certainement pu être utilisé à des besoins autrement urgents et bénéficiant, eux, à l’ensemble de la population.
Tant il vrai qu’on ne fait pas rêver avec une voirie en bon état, mais avec d’improbables investissements … ça doit le faire !!!